La crise économique expliquée au clergé lyonnais

23 09 2009
Réunion de « crise ». Les prêtres du diocèse de Lyon ont achevé mardi 22 septembre une rencontre de trois jours, au cours de laquelle ils ont débattu du déraillement de l’économie mondiale. Non pas que l’Église – « une structure stable », glisse l’un des 130 prêtres présents – soit directement touchée.  Mais « en tant qu’acteur social, nous devons porter un discours responsable, en veillant à ne pas dénigrer les responsables économiques ou politiques », explique le P. Bruno Millevoye, secrétaire du conseil presbytéral. « Nous ne sommes pas économistes », s’excuserait presque le P. Thierry Cuilleret, curé à Villeurbanne, venu « chercher un éclairage permettant de prendre du recul lors de nos interventions, et ne pas tomber dans des analyses trop faciles : nous devons reposer nos avis sur l’Évangile et sur la réalité ». Surtout, ne pas diaboliser. Mais chercher à comprendre. Pour armer intellectuellement le clergé, un banquier, François Villeroy de Galhau (membre de l’exécutif de BNP Paribas) est venu expliquer la crise financière. « À des nuls », précisait avec humour le titre de son intervention. « Dans l’Église, les questions d’argent sont un peu taboues, sourit le P. Patrick Rollin. En l’écoutant, j’ai pu comprendre comment on pouvait être banquier et chrétien. » Jérôme Vignon, président des Semaines sociales de France, a présenté les conséquences de la crise en Europe, avec d’autres intervenants en Rhône-Alpes. Lucien Devaux, patron d’un groupe textile, ainsi qu’un cadre au chômage partiel et une responsable associative ont témoigné de son impact sur le terrain.

Des situations qu’ils croisent quotidiennement

Si les prêtres ont goûté ces leçons d’économie, ils avaient également apporté avec eux leur expérience des conséquences humaines de la crise, parfois dramatiques. Des situations qu’ils croisent quotidiennement, dans les mouvements comme en paroisse. Les carnets de commande vides, les mesures de chômage partiel, la peur des étudiants de ne pas trouver d’emploi s’invitent plus que jamais dans les conversations. « La vie des gens est notre . Notre rôle est de marcher avec eux, de les accompagner dans leurs difficultés », insiste le P. François Cristin, curé à la Duchère, quartier défavorisé de Lyon. Les prêtres se sentent souvent démunis face à la détresse économique. « Lorsqu’une personne vient me voir car son mari a perdu son emploi, je me dis tout le long de la conversation que je n’ai pas de solution à lui apporter, raconte le P. Millevoye, également curé à Vénissieux. Mais les gens n’attendent pas de réponse, ils veulent simplement être écoutés. Ils attendent de nous un soutien moral. Nous devons être modestes, en mesure de repérer les acteurs qui peuvent aider nos paroissiens. » …..« En partant de cette session, il nous faut porter notre regard sur nos lieux de vie, sur nos quartiers, sur nos paroisses, insiste Étienne Belanger, responsable de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) dans le Rhône. Nous ne maîtrisons pas les mécanismes globaux de la crise, mais les solidarités locales sont de notre ressort. »

« Appeler chacun à sa conscience » 

Si l’Église ne peut apporter une aide matérielle importante aux victimes de la crise, le P. Bertrand Chatain a toutefois suggéré une initiative symbolique. Que les prêtres du diocèse, anonymement et sur la base du volontariat, versent à deux associations caritatives – l’une confessionnelle, l’autre non –, un mois de leur traitement annuel, soit environ 900 €. « Un geste que l’on poserait non pas de façon ostentatoire, mais pour appeler chacun à sa conscience, inciter les gens à se demander ce qu’ils peuvent faire de leur côté pour rompre le chacun pour soi », explique ce jeune curé de Condrieu, pour qui « la société n’attend pas que des paroles, elle veut des actes ».
Certains craignent-ils que l’opinion prenne cette initiative comme une tentative de « récupération » de la crise par l’Église ? « Nous n’avons pas attendu pour avoir le sens du partage, à titre personnel, réagit un prêtre. Mais une démarche collective pourrait avoir du sens. »





(FRA) ITALIE : TROISIÈME RASSEMBLEMENT EUCHARISTIQUE NATIONAL

26 06 2009

Rome accueillera le troisième rassemblement eucharistique national italien du 27 au 28 juin avec au programme 12 heures de prière ‘non stop’ animées par des jeunes et une centaine de stands aux mains d’associations de volontariat « Mains pour prier, mains pour œuvrer ». La rencontre de prière et d’adoration eucharistique animée par les jeunes se tiendra au traditionnel, en plein cœur de la ville. Seront présents les fidèles d’une centaine de paroisses, groupes de prière, et associations de volontariat. Au traditionnel rendez-vous qui prévoit, avant le début de la longue prière nocturne, la célébration d’une messe à 20h00, présidée par l’évêque auxiliaire de Rome, Mgr Ernesto Mandara, s’ajouteront des moments d’animation musicale et la possibilité de découvrir les stands tenus par différentes associations, le samedi 27 juin. Le coordinateur national du rassemblement eucharistique a expliqué que l’objectif des stands et des différentes rencontres est de « créer une chaîne de personnes de bonne volonté, d’associations, pas nécessairement d’inspiration chrétienne » favorisant un « échange d’expériences » dans un moment de grâce particulière.  Tous les stands étant disposés autour de la zone du rassemblement, « les artisans de paix pourront profiter de la présence du Seigneur, centre et sommet de notre rassemblement », a-t-il ajouté. Durant la nuit, des tentes donneront accès au sacrement de la confession. Les jeunes du mouvement national des « Papa boys » ont de leur côté prévu, dès 18h00, une représentation musicale, « le secret des sept sources », interprétée par la compagnie théâtrale de la Band ‘Le Fragole’ qui laissera ensuite la place au « Good News Festival in Tour », de la section jeune du vicariat de Rome, à laquelle participeront divers artistes de musique chrétienne. Le dimanche 28 au matin, les plus grands cèderont la place aux tous petits qui, de 9h00 à 12h00 pourront participer à des jeux, joueront avec des clowns, au milieu de stands ouverts jusqu’à 12h00, l’heure de la prière de l’Angélus, sur la place Saint-Pierre, présidée par Benoît XVI.





ITALIE : TROISIÈME RASSEMBLEMENT EUCHARISTIQUE NATIONAL

25 06 2009

luRome accueillera le troisième rassemblement eucharistique national italien programmen du 27 au 28 juin avec au programme 12 heures de prière ‘non stop’ animées par des jeunes et une centaine de stands aux mains d’associations de volontariat « Mains pour prier, mains pour œuvrer ». La rencontre de prière et d’adoration eucharistique animée par les jeunes se tiendra au Cirque Maxime, en plein cœur de la ville. Seront présents les fidèles d’une centaine de paroisses, groupes de prière, et associations de volontariat. Au traditionnel rendez-vous qui prévoit, avant le début de la longue prière nocturne, la célébration d’une messe à 20h00, présidée par l’évêque auxiliaire de Rome, Mgr Ernesto Mandara , s’ajouteront des moments d’animation musicale et la possibilité de découvrir les stands tenus par différentes associations, le samedi 27 juin. Le coordinateur national du rassemblement eucharistique a expliqué que l’objectif des stands et des différentes rencontres est de « créer une chaîne de personnes de bonne volonté, d’associations, pas nécessairement d’inspiration chrétienne » favorisant un « échange d’expériences » dans un moment de grâce particulière.  Tous les stands étant disposés autour de la zone du rassemblement, « les artisans de paix pourront profiter de la présence du Seigneur, centre et sommet de notre rassemblement », a-t-il ajouté. Durant la nuit, des tentes donneront accès au sacrement de la confession. Les jeunes du mouvement national des « Papa boys » ont de leur côté prévu, dès 18h00, une représentation musicale, « le secret des sept sources », interprétée par la compagnie théâtrale de la Band ‘Le Fragole’ qui laissera ensuite la place au « Good News Festival in Tour », de la section jeune du vicariat de Rome, à laquelle participeront divers artistes de musique chrétienne. Le dimanche 28 au matin, les plus grands cèderont la place aux tous petits qui, de 9h00 à 12h00 pourront participer à des jeux, joueront avec des clowns, au milieu de stands ouverts jusqu’à 12h00, l’heure de la prière de l’Angélus, sur la place Saint-Pierre, présidée par Benoît XVI.